samedi 23 novembre 2013

Critique #4

« J'aime penser qu'un livre peut changer des morceaux de vie, des bouts de phrases ; faire prendre des chemins de hasard. » Grégoire Delacourt.


       Un livre éblouissant. L'histoire de Jocelyne, 47 ans, une mercière d'Arras, mariée à Jocelyn depuis plus de vingt ans. Une femme aimante, touchante, qui se soucie des petits bonheurs du quotidien et se contente d'aimer son mari, ses deux enfants et d'alimenter un blog pour partager son goût pour son métier. Mais voilà, le hasard fait qu'elle gagne dix-huit millions d'euros au loto. Qu'en faire ? Doit-elle en parler ? Risquer de changer sa vie, ses peines, ses joies qui ont faites d'elle la femme qu'elle est maintenant. 
      Grégoire Delacourt parvient à se mettre réellement à la place de son personnage, à penser comme elle et à traduire un milieu social. On s'attache à cette femme qui pourrait être notre mère, une amie, une soeur, une voisine. La lecture est absorbante et Jocelyne incarne tous les problèmes que peuvent rencontrer les femmes dans la société actuelle. Elle démontre un proverbe établit depuis longtemps :
« L'argent ne fait pas le bonheur. » Une histoire à la fois vraie et bouleversante, une femme forte, aimante, blessée par la vie qui tente de vivre. 




mardi 19 novembre 2013

Editions Alexandrines

Les Editions Alexandrines s'intéressent à la vie et au quotidien des écrivains dans leur région d'origine ou d'appartenance. Deux collections composent cette géographie de la France : Sur les pas des écrivains et Les écrivains vagabondent.
Chaque Balade permet d'ouvrir un département au lecteur en suivant les pas d'une trentaine d'auteurs, présentés par des biographies savoureuses. Universitaires, érudits, amis ou famille se plaisent à parler de leur écrivain à travers des anecdotes inédites.
Nous entrons dans l'intimité de nos écrivains préférés en les découvrant sous un nouveau jour. Ces guides littéraires vous accompagnent et vous font redécouvrir le patrimoine littéraire. 

A consulter : les lieux d'inspirations à visiter par région à la fin de l'ouvrage.



Vous pouvez les trouver au 31 rue Ducouëdic dans le 14ème arrondissement de Paris.

samedi 9 novembre 2013

Salon L'Autre Livre.

Rendez-vous immanquable pour les férus des lettres, ce petit salon des éditeurs permet de découvrir des maisons d'édition originales, insoupçonnées. L'édition indépendante est mise en valeur et tente de s'offrir une visibilité dans cet univers de géants. Des débats, des films, des dédicaces mais surtout, des éditeurs à votre disposition pour parler de leurs livres, de leur travail. Une bonne sortie pour un week-end d'automne. 


samedi 2 novembre 2013

From Paris to Amsterdam

En rentrant de mon petit séjour à Amsterdam, je ne pus m'empêcher de faire quelques comparaisons avec notre chère capitale parisienne.

La culture : Amsterdam est une ville très culturelle, riche en musées et en Histoire mais le prix de cette culture est très élevé. Pas de tarifs étudiants pour les musées, pas de grandes affiches publicitaires qui tient au courant des expositions du moment (mais en même temps, pas d'agression visuelle pour tout et n'importe quoi). En exemple, le musée Van Gogh est à 15 euros, la maison d'Anne Frank à 9 euros. Je pense que c'est parce que ce n'est pas dans nos habitudes de payer la culture -du moins quand on est étudiants-.

Le métro : A Amsterdam c'est une douce et délicate sonnerie qui retentit pour vous prévenir que les portes se ferment. A Paris, c'est une nuisance sonore qui peut durer plusieurs secondes si quelqu'un à tenter de se jeter à travers les portes dans l'espoir de ne pas attendre deux minutes de plus sur un quai qui sent mauvais. D'ailleurs, à Amsterdam, on voit peu de SDF et les couloirs sont relativement propres. Reste un bémol : le métro est si lent qu'il n'en est presque pas rentable.

Amstellodamois VS Parisiens : L'amstellodamois prend son vélo pour se déplacer, donc non seulement il se muscle chaque jour mais aussi il préserve son environnement. Il est donc plus serein, car pédale à l'air frais, mais aussi plus accessible et moins stressé que le parisien qui subit les aléas des transports en commun, est oppressé par ses semblables et rumine dans sa voiture dans les embouteillages. 

L'environnement : Moins de voitures, plus de vélos : telle est la devise d'Amsterdam. Un air moins pollué, très peu de nuisances sonores. On respire et on écoute la ville. Tous ces petits canaux apaisent, c'est vraiment très joli. Les magasins quant à eux, ferment à 17h, les rues sont calmes et pourtant la nuit, la ville n'est pas moins festive que Paris...