Frédéric Beigbeder, L'Amour dure trois ans.
« Au XXIème siècle, l'amour est un sms sans réponse. Les textos sont une forme de torture très raffinée. Un jour sans réponse, on croit à une stratégie. Deux jours sans réponse, on se vexe. Trois jours sans réponse, on tombe amoureux. »
« Au XXIème siècle, l'amour est un sms sans réponse. Les textos sont une forme de torture très raffinée. Un jour sans réponse, on croit à une stratégie. Deux jours sans réponse, on se vexe. Trois jours sans réponse, on tombe amoureux. »
Je
choisis cette citation pour introduire le roman de Beigbeder parce que je
trouve qu’elle illustre très bien la société actuelle dans laquelle on vit et
ce livre est de ce point de vue une belle leçon. Nous sommes au cœur même de la
complexité des rapports humains, surtout amoureux.
Marc Marronnier, trentenaire
fraichement divorcé dont la vie semble être un échec et une succession de
déboires, mène une vie dissolue. Il ne croit plus en rien et surtout en l’amour.
Mais la pétillante Alice va le sortir de sa torpeur et l’entraîner dans un
tourbillon d’émotions nouvelles…
Les chapitres très courts nous font
plonger dans l’univers borderline du
narrateur. Les phrases sonnent comme des sentences et le personnage principal semble
à première vue imbuvable. Mais c’est je trouve, le plaisir de la lecture de L’Amour dure trois ans. La provocation
du titre interpelle. Le second-degré de l’auteur fait sourire et offre le
spectacle affligeant des blessures d’un homme d’aujourd’hui, abandonné par l’amour,
désorienté, qui cherche à trouver un sens à son existence.