lundi 24 février 2014

Critique #8

Olivier Magny, Dessine-moi un Parisien


Un peu de légèreté.


Ce qui est marrant quand tu viens de province et que tu emménages à Paris, c'est que tu deviens un peu un apatride.
Je m'explique : 
- Le Parisien te prend de haut, toi, le provincial qui a vécu toute son enfance loin de la civilisation et ne te considérera jamais comme l'un des siens. 
- Ta famille, quant à elle restée en province, te voit un peu comme l'élu, parti s'émanciper dans une ville hostile et te taclera aisément à chaque retour d'un petit « Alors ? Comment va la parisienne ? »

Vous souhaitez être pris pour un Parisien ? Rien de plus simple. Achetez « Le Monde », pliez-le, marchez. Puis arrêtez-vous à un café et téléphonez avec votre portable.

Tout ça pour dire que ce livre est vraiment une « Bible », pleine d'humour et de dérision que nous, les provinciaux immigrés, lisons d'un œil moqueur et amusé tout en réalisant que nous avons vraiment pris certaines habitudes, sans même s'en rendre compte ! 

Tu prends la 4. Toc, 3 stations et t'y es. Facile. Bon, on se voit ce soir. J'te fais la bise, je file, j'suis à la bourre...

Être Parisien ? Une insulte ? une fierté ? Dans ce petit livre, humour, second degré et autodérision sont de mise. À lire et relire. Dans le métro, un sourire aux lèvres -pour changer-. Entre amis pour se moquer des petites habitudes de chacun. 

Une barbe de trois jours portée avec des vêtements élégants est la clef du succès à Paris.

Des conseils utiles et des petites phrases toutes faites pour « parler Parisien » vous aideront à survivre en milieu hostile.

Si vous ne savez pas quoi dire, dites simplement « Putain »...
 

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