Philippe Claudel, La petite fille de Monsieur Linh
Le titre attire l’attention sur une enfant, très belle, sage et docile dont le
grand-père s’occupe avec soin et amour. Sang-Diû est la prunelle des yeux de
Monsieur Linh. Seuls rescapés d’une bombe qui a ravagé leur village natal, ils
prennent le bateau vers une terre inconnue. Nous voyageons avec eux à travers
le regard que porte Monsieur Linh sur ce qui l’entoure. Tout est dit à demi-mot
et le lecteur doit sans cesse émettre des hypothèses, faire des déductions,
pour finalement rassembler les pièces du
puzzle et comprendre la triste vie de ce vieil homme.
Monsieur Linh rencontre aussi Monsieur
Bark, un homme qui vient s’asseoir sur un banc dans le parc près d’où logent les
réfugiés. Blessés par la vie, les deux amis partagent des moments simples et
sincères, où il n’est pas besoin de mots pour se comprendre.
Ce court roman est vraiment
accessible pour tous les lecteurs, même les plus réfractaires. Il suffit de se
laisser porter par la poésie des mots et la touchante histoire de La petite fille de Monsieur Linh.
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