dimanche 13 octobre 2013

Critique #3

Philippe Claudel, La petite fille de Monsieur Linh




          Le titre attire l’attention sur une enfant, très belle, sage et docile dont le grand-père s’occupe avec soin et amour. Sang-Diû est la prunelle des yeux de Monsieur Linh. Seuls rescapés d’une bombe qui a ravagé leur village natal, ils prennent le bateau vers une terre inconnue. Nous voyageons avec eux à travers le regard que porte Monsieur Linh sur ce qui l’entoure. Tout est dit à demi-mot et le lecteur doit sans cesse émettre des hypothèses, faire des déductions, pour finalement  rassembler les pièces du puzzle et comprendre la triste vie de ce vieil homme.
           Monsieur Linh rencontre aussi Monsieur Bark, un homme qui vient s’asseoir sur un banc dans le parc près d’où logent les réfugiés. Blessés par la vie, les deux amis partagent des moments simples et sincères, où il n’est pas besoin de mots pour se comprendre.
          Ce court roman est vraiment accessible pour tous les lecteurs, même les plus réfractaires. Il suffit de se laisser porter par la poésie des mots et la touchante histoire de La petite fille de Monsieur Linh.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire